Le livre : Et toujours les forêts de Sandrine Collette. Sorti le 2 janvier 2020 chez Lattes. 20€. (334 p.) ; 21 x 13 cm
4 e de couv :
Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser.
Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente.
Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare.
La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.
L’auteur : Sandrine Collette vit dans le Morvan. Elle est notamment l’auteure de Des noeuds d’acier, Il reste la poussière, et Les larmes noires sur la terre, couronnés par de nombreux prix.
L’extrait :
Les vieilles l’avaient dit, elles qui voyaient tout : une vie qui commençait comme ça, ça ne pouvait rien donner de bon.
Les vieilles ignoraient alors à quel point elles avaient raison, et ce que cette petite existence qui s’était mise à pousser là où on n’en voulait pas connaîtrait de malheur et de désastre. Bien au-delà d’elle-même : ce serait le monde qui chavirerait. Mais cela, personne ne le savait encore.
À cet instant, c’était impossible à deviner.
À cet instant, ce n’était que rumeurs de vieilles femmes, et seuls le lendemain et le surlendemain leur importaient, et le qu’en-dira-t-on, parce que le village bruissait, palpitait, causait sans relâche. Elles, parce qu’elles avaient senti le vent mauvais, elles avaient décidé de fermer leurs oreilles, fermer leur bouche enfin, comme si cela pouvait suffire. Ce n’étaient, au fond, que de très petits soucis, qui ne méritaient pas qu’on en fasse de longs bavardages.
D’ailleurs, au moment où le grand chaos, le vrai, arriverait, les vieilles ne s’y trouveraient sans doute plus pour en parler.
Mais en attendant, elle, elle était là.
Le post-it de Ge
Et toujours les forêts de Sandrine Collette
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Merci pour ce partage
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Il déchire sa race, donc… Pas encore eu le temps de lire « juste après la vague » mais je sais que tu ne vas pas me frapper… Si ?? 😀
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Pour l’instant non mais ça pourrait arriver si tu ne le programme pas dans ton planning lecture ! lol
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Je me pisse dessus de peur ! 😆
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Oh non c’est pas très hygiénique ça !
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Tu as raison, je vais me mettre une couche avant de me pisser dessus de peur !
PS : l’urine du matin est excellent pour les mains gercées et je sais que certains ont utilisé cette technique sur leurs blessures, dans des camps et ailleurs.
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Je vais préférer passer mes mains sous l’eau chaude, si, si 😉
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N’oublie pas de bien savonner !
Sinon, pour les mains gercées, les trucs de mamy Belette sont : vaseline (et des gants de chirurgien par-dessus toute une nuit), de la crème pour trayons (radicale), ou la Neutrogena, elle est chère mais elle va bien.
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Bon ben je vais évité de me gercer les mains !
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Le vent froid le fera pour toi !
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Je bois du lait d’ânesse
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Je bois du lait de vache ! 😆
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Aussi !
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Et même encore du « non pasteurisé » !
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Comme les camembert au lait cru
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Oui ! Le lait a juste été passé dans un filtre mais pas bouilli ou pasteurisé. Il est « vrai » 🙂
Faut savoir le digérer, j’y arrive sans soucis.
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Moi zaussi 🤣🤣🤣
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Nous n’avons que le café pour nous diviser, nous deux !! 😛
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oui, le kawa chez moi il est littéraire
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Chez moi il est noir ! 😆
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Moi il peut prendre la couleur qu’il veut ! lol
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Je vois que Sandrine Colette a encore frappé ! Et comme je t’ai déjà fait confiance à juste titre avec « juste après la vague », je pense que je peux le noter sans problèmes !
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Tu peux, j’en connais d’autre qui ont eux aussi adoré ! Tu verras ça 😉
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Et voilà! Je le veux!
Tu m’as convaincue il me le faut en urgence!
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Ben yapuka ma Fée ! hihi
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Un livre qui doit surprendre alors!
J’ai lu d’autres livres de Sandrine Collette, j’ai aimé.
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Alors celui aussi devrait te plaire Marie Christine
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