Le livre : Seule la haine de David Ruiz Martin, préface Nicolas Feuz. Paru le 10 février 2020 aux éditions Nouvelle Bibliothèque. 19€. (235 p.) ; 21 x 14 cm
4e de couv :
Seule la haine
Elliot est intelligent.
Elliot est sensible.
Elliot a quinze ans aujourd’hui.
Elliot a tout pour être heureux.
Mais Elliot a vécu un drame.
Elliot est dévasté.
Elliot cherche des réponses, alors Elliot s’est pointe avec un flingue chargé
Persuadé que Larry Barney, psychanalyste spécialisé dans les troubles de l’adolescence, est responsable du suicide de son frère, Elliot, quinze ans, se présente armé dans son cabinet.
Séquestré, Larry n’a d’autre choix que de laisser le jeune homme lui relater les derniers mois. Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité.
Au fil du récit, tandis que les détails se succèdent, une seule idée l’obsède : celle de s’en sortir, à tout prix…
L’auteur : David Ruiz Martin, né en 1978 à Madrid. Né en Espagne, David Ruiz Martin part vivre en Suisse à l’age de quatre ans. Menuisier de formation, c’est en 2009 qu’il reprend l’entreprise familiale avec son frère. Il débute, aux alentours de vingt ans, son parcours d’auteur. Durant près de dix ans, seule sa femme est mise dans la confidence de sa passion. Puis, à l’âge de trente-deux ans, il se lance dans l’écriture de son premier roman, « Le syndrome du morveux », un thriller auto-édité, qui surprend son entourage, suivi d’un second, « Que les murs nous gardent », une histoire d’épouvante, l’année suivante.
Il est l’auteur du roman Je suis un des leurs, enquête historique sur fond de guerre civile espagnole, publié en mai 2019. Autodidacte, passionné et touche-à-tout, il débute son parcours d’auteur vers vingt-cinq ans. Seule la haine est son quatrième roman.
Extrait :
« Suite au suicide de Simon, Eliott a été jeté dans la fosse des oubliés, des anonymes et des laissés pour compte. Tous ont minimisé l’impact de cette peine, la déflagration de son cœur et de son âme, engendrant cet être survolté, cet ado déchiré, ce monstre nourri par la haine et ce besoin insatiable de vengeance. »
Chronique de Flingeuse : L’Avis d’Isa
Seule la haine de David Ruiz Martin
Je connaissais David via les réseaux sociaux, mais je n’avais jamais rien lu de lui. C’est David lui-même qui est venu me trouver pour me proposer son livre. Et j’en ai été très flattée. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre à part cette 4ème de couverture étrange et intrigante. Un homme déguisé en lapin avec un pistolet sur la tempe. J’ai ouvert le roman vers 22h30… Très mauvaise idée. À 1h30, j’étais toujours éveillée, une petite boule au fond de la gorge et le cœur en vrac.
« Seule la haine » est un huis clos. Vous allez me dire : « Encore un… ». C’est sûr… un thème pas très original… Mais ce huis clos est différent de tout ce que j’ai pu lire auparavant. Il met en scène Eliott, un jeune garçon brillant de 15 ans dont le grand frère vient de se suicider, et Larry, le psychanalyste qui le suivait. Le doute n’est pas permis pour le jeune homme. Le psy est coupable. S’en suit une confrontation, un duel, entre les deux hommes où seule la haine va dicter leurs actes.
Les qualités de ce roman sont nombreuses. Tout d’abord l’écriture de David est magnifique. Chaque mot est parfaitement choisi. Le style est percutant, incisif, visuel. Les images de ce face-à-face défilent sous mes yeux et je tourne les pages sans m’en rendre compte.
Le scénario est diabolique à souhait. Diabolique, mais très réaliste, hormis un tout petit bémol ressenti à la lecture que je ne dévoilerai pas sinon le spoil est assuré. J’en ai discuté par la suite avec l’auteur et ce bémol a disparu.
L’ambiance du livre est angoissante, oppressante, très noire. On retient son souffle. On a envie de croire l’un et l’autre des protagonistes. On a envie de protéger l’un puis l’autre, jusqu’au dénouement. J’ai eu parfois l’impression d’être prisonnière dans cette pièce tout comme Larry. De recevoir toute cette douleur et cette violence en plein visage. On ne ressort pas indemne de cette lecture tant l’intensité des mots est forte.
240 pages qu’on dévore d’une seule traite, mais que l’on vit aussi intensément. Alors, si comme moi vous aimez être manipulé, chamboulé, bousculé, ébranlé, si vous ne craignez pas de prendre des coups et si vous appréciez la belle écriture, achetez ce livre. Si vous l’avez déjà fait, remontez le tout en haut de votre Pal. Il le mérite vraiment. Un très grand bravo David !
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voila un article qui donne envie !!
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Alors ça, c’est tentant !
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Je ne te le fais pas dire
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À ne pas lire avant d’aller au lit, donc, sinon, nuit blanche 😀
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Visiblement, oui !
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Ah ?
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Dans l’article, la Flingueuse dit « J’ai ouvert le roman vers 22h30… Très mauvaise idée. À 1h30, j’étais toujours éveillée… ».
Donc, à ne pas commencer tard le soir, sinon, nuit blanche assurée ! 😀
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Ça j’adore 😍 Sauf pour le manque de sommeil. J’ai déjà eu cela avec des livres où je passais une nuit blanche 🤤
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Et quand tu dois te lever le lendemain matin pour aller bosser, bonjour le réveil ! 😆
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ahahaha, les nuits blanche à cause du noir ! lol
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Excellent !
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merki 😛
je fais ce que j’ai pu là ! lol ;-P
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Merciii pour cet auteur et pour ce livre qui m’attire beaucoup par le sujet. J’irai faire une fouille dans les autres livres qui me paraissent rempli d’intérêt 😊🙏
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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