Le livre : Qu’est devenu l’homme coincé dans l’ascenseur ? de Kim Young-ha . Paru en avril 2011 aux éditions Philippe Picquier. 14,70 € ; (146 pages) ; 13×21 cm. Roman traduit du coréen par LIM Yeong-hee et NAGEL Françoise.
Poche paru le 1er octobre 2015 aux éditions Picquier Poche. 7,50 € ; (144 pages); 11×17 cm.
4ème de couverture :
Chez Kim Young-ha, les vampires ne mordent pas, les écrivains ont peur de leur ombre, et c’est par amour qu’un homme devient invisible. Lorsque ses histoires se colorent de fantastique, c’est une étrangeté qui serait comme l’empreinte rémanente d’une vérité philosophique. Parfois, dès le réveil, vous avez le pressentiment que tout ira de travers. Une de ces journées où les gestes les plus simples comme se raser, prendre le bus ou monter dans un ascenseur peuvent avoir des conséquences désastreuses. Où la succession de catastrophes devient une cascade de gags révélateurs de l’absurdité de notre condition.
Entre Kafka et Buster Keaton, des nouvelles scintillantes d’humour noir. Un régal !
L’auteur : Né en 1968, Kim Young-ha est l’un des chefs de file de la nouvelle littérature sud-coréenne. On dit de lui qu’il décrit avec un regard froid et une voix sèche la sensibilité urbaine de sa génération. Après deux recueils de nouvelles, il publie en 1996 son premier roman la mort à demi mots », qui lui vaut d’obtenir le prix que la maison d’édition Munhaktongne décerne au meilleur jeune écrivain de l’année. Très branché sur les nouvelles technologies, Kim Young-ha s’est d’abord amusé à publier ses écrits sur Internet, une habitude très répandue en Corée du Sud. Outre ses activités d’auteur, Kim Young-ha anime une émission de radio consacrée aux écrivains coréens.
Extrait :
Qu’est-ce qui m’avait pris de lui raconter ça ? À quoi cela m’avait servi ? Je n’avais fait qu’attirer l’attention des autres passagers, qui me regardaient à présent fixement. Quant à l’autre vicelard, il en avait profité pour retirer sa main ni vu ni connu et il était maintenant impossible de dire qui était le salaud qui avait mis les mains aux fesses de la jeune femme. Celle-ci, rouge d’embarras, se tourna vers moi, l’air de dire « n’espérez pas vous en tirer comme ça ».
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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